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Arxiu/ARXIU 2004/ENTREVISTES 2004/


Transcribed podcasts: 1247
Time transcribed: 13d 21h 6m 0s

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Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!


Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Fins demà!
Ici, bon, justement, pas...
Merci.
Oui, c'est ce que je dis aujourd'hui.
Il faut qu'on accepte qu'on bouge
et que tout bouge
et qu'il ne faut pas avoir peur du mélange.
Le mélange, même dans la vie,
aussi dans le mélange musical,
parce que les peuples, on bouge tous.
Il ne faut plus que ça nous surprenne.
On n'est plus... Il y a longtemps,
on est en 2004,
et je pense que les enfants de demain doivent...
Si on ne commence pas maintenant,
demain, il n'y a personne qui va accepter ça.
qui va accepter qu'on bouge.
Elle dit que...
Elle vit en 2004,
qu'il faut accepter que les peuples se muevent,
qu'il y a intercambi,
qu'il y a intercambi, qu'il y a intercambi.
Donc, c'est normal que la musique
reflejera aussi ça.
Et que...
Il faut pas avoir peur de ça.
Il faut assumir.
Et ça aussi pour les enfants qui viennent demain,
qui vont être peut-être plus
dans cette zone.
Et elles asument vraiment ça.
Alors, vous savez que se parle beaucoup
de interculturalité,
de mezcla,
de mestizage,
comme si étions en ce moment
de découvrir quelque chose.
Quand, vraiment,
les musiques,
les de ici et les de quelque pays,
ont été les premiers,
il y a fait des décadas,
qui ont été pour la multiculturalité
et pour le mestizage.
Parti un peu de la musique.
Les musiques, probablement,
ont été les qui ont travaillé
plus en ce thème
de que les personnes
mezclent leurs cultures.
Il y a que nous découvrons
quelque chose de ce que les musiques
ont fait des années.
Tu vois, elle dit que...
Mais non,
ce sont des thèmes
qui sont très fréquents.
On parle de multiculturalité,
de mestizage.
Mais elle dit...
Mais les musiciens,
ça fait des dizaines d'années
qu'ils font déjà ça.
Donc, c'est pas surprenant.
Mais non,
ça paraît une chose actuelle,
tu vois,
alors que précédemment,
les musiciens étaient déjà dedans.
Tant mieux, tant mieux.
C'est-à-dire,
c'est pas...
Je n'essaie pas de suivre un message.
Ça a été ma vie.
C'est ce que je dis.
Je n'essaie pas de suivre le message
de ce que les autres musiciens ont dit.
Moi, c'est simplement ma vie.
J'ai grandi.
Je suis née au village.
Aujourd'hui, je suis à Tarragona.
Demain, je serai à New York.
C'est ma vie.
Le seul message que j'aurai,
ça sera ce message-là de dire
oui, j'ai gardé dans mon bled
et puis voilà, je fais le tour du monde.
Voilà, il faut qu'on comprenne
que la multiculturalité
fait partie de nous aujourd'hui.
Il faut accepter que la multiculturalité
fait partie de sa vie.
Pour Manu, c'est sa vie,
la multiculturalité
refleja sa propre vie.
Elle n'a eu un peu d'Afrique,
et aujourd'hui, elle est en Tarragona,
peut-être que demain elle est en Nueva York
et accepte ça.
Et la multiculturalité va avec sa vie.
C'est une chose fantastique pour elle.
Quand eras très petite, Manu,
pensais que tu vie serait ainsi ?
Que tu te bougies pour tout le monde
dedicant à la musique ?
Quand tu étais petite,
est-ce que tu as pensé un jour
que tu te dédierais à la musique
et que tu irais à travers le monde ?
Non, non, non.
Je pense que quand j'ai commencé
à jouer au tambour
à l'âge de huit ans,
je ne pouvais même pas penser
que j'allais être bassiste.
quand elle a commencé
à tocar les tambours
que hablan.
Que hablan.
Tradicionales.
Oui, traditionals.
Nunca elle pouvait penser
qu'un jour elle va à tocar le bas.
Par exemple.
Claro.
C'est le destin.
C'est le destin de sonre.
Et quand tu reviens à Costa de Marfil
avec le bas,
et non tu as le tambour
et tu as le bas,
qu'est-ce que tu te dit ?
Tous amis, ta famille,
ta famille,
ta famille,
ta famille,
ta famille,
ta famille.
Et quand tu reviens en Côte d'Ivoire,
quand ils te voient jouer de la basse
et par les tambours,
qu'est-ce qu'ils te disent
ta famille et ton public là-bas ?
Mais j'ai commencé à jouer
de la basse depuis là-bas.
C'est vrai que les gens savent.
Ils ne savent plus trop
ce que je deviens
parce que je suis quelqu'un
qui aime bien être un peu discrète.
Mais sinon,
je crois que c'est clair
que ça fait plaisir
de dire qu'il y a une Ivoirienne
qui joue de la basse
et qui joue des tambours.
Elle a commencé à tocar bajo
en Costa de Marfil
quand elle salait
de la ciudad
d'elle n'est-ce qu'il y a Bidjan
et toco avec un groupe
très famoso là-bas
et elle a commencé
à tocar bajo.
Donc,
la gens là-bas
savent que Manu
toque bajo.
Mais ce qu'ils ne savent
par le moment
est tout ce qu'il passe
maintenant avec elle.
Mais ils savent
que la petite
est pour l'Europe,
pour le monde
et quand elle
rentre,
en Costa de Marfil
toute la gens
se sont demandés
à elle
ce qu'elle fait
et
mais
c'est qu'elle
toujours
comme la gens
l'ont vu
avant.
C'est qu'il y a
la vie
de la vie
de la vie
culturelle
est fondamentale.
Les raies
musicales
en ce cas.
Je ne sais
si sa famille
se opondrie
au début
à que
elle se décantara
à la interpretation
de d'autres types
de la musique
et non
de la musique
traditionnelle
de sa propre
tribu
de sa propre
aldeia
de sa propre
pueblie.
Si,
mais
je n'ai pas entendu
la question.
Si elle
se dediquera
à investiger
en d'autres
campos
de la musique.
Je ne sais pas.
Il faut que je demande.
que quand je chante
beaucoup plus
les chansons
traditionnelles
et que je joue
les tambours
c'est vrai
qu'ils sont
beaucoup plus
accrochés
que quand je
commence à jouer
par exemple
des slaps
ou que je commence
à faire
un peu de funky
ou je ne sais pas.
Je ne sais pas.
Lo que est seguro
que quand elle
canta
les cançons
traditionnelles
ou que toque
le tambour
toute la famille
est derrière
de elle
et qu'il n'y a pas
de problème.
Mais c'est sûr
que quand elle
commence à tocar
un travail funky
et des choses
non c'est sûr
mais de toute façon
elle décide.
En le concert
de cette nuit
presentarais
les temes
de ton nouveau
disco?
Si.
Elle demande
si ce soir
tu vas a chanter
les morceaux
de ton nouveau
disco.
Oui.
Ça va être...
Oui.
Je viens pour aussi
présenter mon album
aussi.
Donc l'album vient
de sortir.
Donc ça va être...
Oui.
Ça va être
comme...
On dirait la fête.
La majorité
de les cançons
du concert
sont les cançons
du nouveau CD.
Comme le CD
saut il y a peu
ici en Espagne
c'est comme
une présentation.
Mais c'est
surtout,
c'est tout,
c'est qu'on veut
que Manou
que le concert
soit une fête
entre elle
et le public.
C'est difficile
que non le soit
parce que le rythme
de Manou
se enganche
et fait que le corps
baile seul
pratiquement.
C'est un rythme
très potente
et qu'il n'y a vraiment
qu'il n'y a pas
d'un indifférent
quand il l'écoute.
Qu'est-ce que nous
vient de cantar
Manou
en ses cançons ?
Qu'est-ce que veut
expresser ?
Parce que,
bien sûr,
le sonido
de la musique
nous arrive,
mais qu'est-ce que
l'expression
de ce qu'il veut
dire quand il chante ?
Donc elle dit
de toute façon
que c'est difficile
de rester inerte
quand on écoute
ta musique.
Elle demande
quels sont les termes
que tu abordes ?
Parce qu'on a la musique
qui est très forte,
mais qu'est-ce que
sont les thèmes,
les paroles ?
Qu'est-ce que sont
les thèmes que tu abordes ?
C'est ce que j'ai vécu
depuis mon enfance.
Je parle de l'Afrique.
Quand il y a quelque chose
qui ne t'arrive jamais,
tu vois la télé,
tu penses que ça n'arrive
qu'aux autres.
Je parle de la guerre
parce que la guerre
m'a touchée personnellement.
J'ai perdu mon père adoptif
pendant la guerre
en Côte d'Ivoire.
Oui, je parle du sida
parce que ça tue
tout le monde aujourd'hui.
en Afrique et partout
dans le monde.
Je parle de la paix.
Mon message premier
c'est de dire
qu'on arrête
de fabriquer des armes.
Il faut penser la paix.
On est tous des êtres humains
sur cette terre.
On doit simplement vivre,
simplement s'aimer.
Donc,
les thèmes que elle chante
sont les thèmes
qu'elle rencontre
durant sa vie.
C'est une artiste
comprometida.
Oui.
Elle parle d'Afrique,
pour sûr,
de la mort.
de la guerre,
parce que la guerre
est quelque chose
qui a fait
en Côte d'Ivoire.
qui a touché
à Manu directement
porque perdió
su padre espiritual, que era un músico
muy famoso.
Habla de la paz,
que para ella es un
mensaje primero,
que todos somos seres humanos
que hay que aprender a vivir
y compartir
juntos,
que la gente dejan de fabricar
y vender armas.
Bueno, son temas
que hacen parte de lo
que ella encontró
durante su vida.
Desconocemos África, ¿verdad?
Manu, en Europa se desconoce África.
Nos quedamos con la música, con alguna imagen,
pero África es nuestra gran desconocida
todavía, ¿no?, para los europeos.
Ella dice que no conocemos poco
África aquí. En Europa,
no conocemos la música de África,
pero realmente,
lo que hay en África,
no conocemos realmente.
Hay la cultura, yo creo.
Tengo la oportunidad de vivir en Europa
y de haber reçu
la cultura africana.
y yo pienso que hay de buenos y de nuevos
cotés de cada coté
y si un rassemble,
eso puede ser un buen melange.
Ella tiene la suerte
de vivir entre los dos.
Nació en África,
creció en África,
pero también vive ahora aquí.
Entonces,
como está entre los dos,
se dan cuenta también
lo bueno y lo malo que hay
de las dos partes, ¿no?
Es una suerte,
pero es verdad
que está muy desconocida
la cultura,
la vida realmente
como es en África.
en África.
No tiene nada que ver
un país africano con otro.
Hay grandes diferencias.
A veces pensamos
que el futuro es muy difícil.
¿Cómo contempla el futuro
de África,
de su país,
de todo el continente,
Manu?
Esa es su perspectiva.
Ella que ha viajado
por todo el mundo.
como lo ve.
Podemos tener esperanza
de que...
Ella dice,
bon,
c'est claro que
un país africano
no ressemble
a un otro país africano.
Pero ella quería
te preguntar,
tú que has viajado
en África,
que tú viajes
también a través del mundo,
¿cómo ves un poco
el futuro de tu país,
el futuro de la África también?
¿Qué es tu opinión?
Es de se respetar,
es de decir
que tú vienes
del norte,
del centro,
que tú eres malián,
guinéán,
que tú seas...
Es de decir,
que somos todos
africanos,
que somos todos
los áfricanos
en esa tierra.
Es de aceptar,
es de aceptar
a su vecino.
Es de decir,
de la otra parte,
hay de agua,
de la otra parte,
hay de agua.
Hay de hacer
mucho interés.
Vivir solo
en su país,
en su ciudad,
en su continente,
es más posible.
Bueno,
ella dice que
vivir solo
en su pueblo,
en su país,
vivir solo,
eso ahora
no tiene sentido,
eso no es posible.
Hay que aceptar
a los otros
y vivir con los otros,
aceptando
las diferencias
y
son bases
fundamentales.
Si no hay eso,
estás perdiendo...
No hay futuro,
en definitiva.
No,
bueno,
ella tiene
un mensaje
positivo,
pero claro,
la realidad
también...
Alguno de estos
mensajes
lo encontramos
en el tema musical
que hemos elegido
para acabar.
¿Qué es lo que
le escucharemos
ahora esta nueva canción?
Para acabar,
Manu,
nos podía dar un poquito
cuál es el contenido
de este tema.
¿Cuál es el tema?
Es un homenaje
a su mamá,
pero también
un homenaje
a todas las mamás
que hay.
Es un hombre
que el hoy
son un hijo,
que la belleza
del bebé
resta siempre
a tu bebé.
Es una mamá
que habla bien
de su niño,
diciendo que
de todas formas
tú eres
mi niño,
que puede ser
así o así
o así,
tú eres mi niño
y tienes mi amor.
D'una bellesa
realment extraordinària.
Les paraules
i aquest tema musical
i aquest disc
i l'actuació
aquesta nit
recordin el Pla de la Seu
després dels focs,
caminet cap al Pla de la Seu
a dos quarts
de dotze
Manu Galú
en concert
obrint el que sé
Músiques del Món.
Manu,
merci,
ha sido realmente
un placer.
Enhorabuena
por este trabajo
pone muchísimas gracias.
Cuando no tengas
nada que hacer
vienes
y nos ayudas.
Qué maravilla.
Muchísimas gracias.
Esta noche
os escucharemos
en directo.
Gracias,
hasta siempre.
Merci beaucoup.
El diantra
ce soir
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.
de petit troncet.